samedi 15 août 2009

Last Movies on huge screen




Harry Potter and the Half Blood Prince de David Yates

A moins d'avoir été complètement sourd, aveugle, ou ermite, il est impossible de ne pas avoir entendu parler de la suite des aventures (sexuelles) du petit sorcier bigleux. Nous vivons dans un monde harrypotterien, qu'on se le dise.

Pour ce deuxième opus de Yates, sixième de la série et avant-avant-dernier puisque le dernier livre sera présenté en deux films (vous suivez toujours?), les critiques vont aussi bien dans le bon, très bon que dans le mauvais, très mauvais.
D'abord, sondage en salles ; entre ceux qui hurlent qu'ils voulaient voir le livre, que comme d'habitude, les trente milliards de détails insignifiants qu'ils s'attendaient à voir ont été ignorés, et les autres, qui acclament une réalisation innovatrice, un scénario relativement fluide et une histoire bien ficelée, il y a un monde.


Je vais tenter de ne pas céder à la tentation de dépeindre mon enthousiasme quant à ce niveau film, et concentrer mes forces dans une critique plus neutre. Miracle? Miracoli.

D'abord, il ne faut pas cracher dans la soupe, si, le casting de la crême de la crême britannique est réunie dans l'enceinte de Hogwarts ce n'est pas pour des prunes : c'est pour attirer le public, et assurer une certaine qualité, qui, selon moi, est fort présente, même si beaucoup de rôles sont effacés au profit de certains autres, comme celui d'Harry, de Dumbledore, de Malefoy, de Rogue, d'Hermione, et de Ron. Michael Gambon, en Dumbledore, livre une prestation très plaisante, sage mais précieuse et vitale pour cet épisode avec un certain twist final.
On note également aussi l'apparition d'Horace Slughorn joué avec brio et sournoiserie
par le débonnaire Jim Broadbent.

Au final, c'est un film qu'on pourrait qualifier "d'entre-deux", plus sombre que le cinquième, à part (parce qu'il parle d'une partie de la jeunesse de Voldemort), plus drôle (l'humour tient une place importante, surtout à travers les amourettes de Ron, d'Hermione et d'Harry), et certes plus psychologique ; on se centre sur moins de personnages, autant les soigner.

C'est pour l'instant mon préféré de la série. Mais ceci n'est qu'une confidence.
(Il faut dire que le sixième livre était déjà mon favori)